Retour

L’art et la pensée positive

L’art et la pensée positive

26.02.2024

Par Sandra Jeanneret, directrice des soins

Dans le monde tumultueux de la santé, où le stress et les défis sont omniprésents, l'art et la pensée positive sont souvent sous-estimés alors que ce sont deux instruments puissants vers le mieux-être.

L'art, dans ses multiples formes et expressions, transcende les barrières de la langue et de la culture. Il a le pouvoir de guérir les âmes blessées, de susciter des émotions profondes et de créer des connexions humaines durables. Dans le contexte des soins de santé, l'art trouve sa place non seulement dans les salles d'attente et les couloirs d'hôpitaux, mais également dans les interactions quotidiennes entre les soignant-e-s et les patient-e-s.

De beaux projets ou initiatives émergent pour donner aux patient-e-s un but, en proposant un parcours visuel et auditif: le projet Montreux festival, porté par le Prof Sauvain, fera l’objet d’une recherche clinique. Une harpiste qui joue dans plusieurs unités du RHNe initiant avec les patient-e-s un dialogue dans un moment de stress. Nous avons aussi des collaborations avec le Musée des Beaux-Arts du Locle et encore tellement d’initiatives que j’oublie. Intégrer l'art et la pensée positive dans les pratiques cliniques peut transformer radicalement l'expérience des soins.

Parallèlement, la pensée positive joue un rôle crucial dans la promotion du bien-être mental et émotionnel. Cultiver une attitude optimiste et se concentrer sur les aspects positifs de la vie, permet, tant aux soignant-e-s qu’aux patient-e-s, de trouver la force intérieure nécessaire pour affronter les défis. La pensée positive ne nie pas les difficultés ou les souffrances, elle offre une autre perception de la réalité qui va colorer les actions et générer des comportements bienveillants ou empathiques.

Alors que nous continuons à naviguer dans les défis complexes de la santé moderne, soyons attentifs-ves à regarder, en fin de journée, tout ce que nous avons réalisé de bien plutôt que de ne retenir que ce qui n’a pas fonctionné. Apprenons à nous féliciter plutôt qu’à nous accabler.

En embrassant l'art et la pensée positive, nous ouvrons la voie à un avenir où la compassion et la guérison prospèrent. C’est vrai tant pour celles et ceux qui prodiguent les soins que pour celles et ceux qui les reçoivent.