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HNE c'est vous - Fabio Sirianni

HNE c'est vous - Fabio Sirianni

29.06.2017

 

"Neutralité, écoute, empathie et esprit de synthèse." Quand on l'interroge sur les qualités nécessaires à la fonction de partenaire RH, Fabio Sirianni n'hésite pas une seconde: il insiste sur la sensibilité aux rapports humains, indispensable dans le domaine des ressources humaines. Avec un goût marqué pour la polyvalence: rattaché à la direction médicale, aux secrétariats médicaux et à la pharmacie, il est en soutien pour le recrutement et se trouve en première ligne dans la gestion des conflits et dans les situations dysfonctionnelles. "C'est une fonction hyper-intéressante, mais ce n'est pas facile tous les jours, souligne le spécialiste. On appelle souvent le partenaire RH quand la situation s'est envenimée."

Après six années passées à l'Office régional de placement, Fabio Sirianni est arrivé à l'HNE en décembre 2015. "J'ai postulé, car j'aime l'idée de travailler pour le bien commun et d'être utile à la collectivité neuchâteloise." Avec un contrat à 80%, il a congé tous les mercredis. "Cela me permet de m'occuper de mon fils l'après-midi. C'est un rythme qui me convient très bien."

N'est-ce pas difficile de côtoyer au quotidien des médecins, connus pour leurs caractères bien trempés? "On m'avait prévenu que j'allais me faire rentrer dans le cadre, s'amuse-t-il. Cela correspond à ce qu'on m'avait décrit. Mais c'est très enrichissant."

Comme ses quatre autres collègues partenaires RH des autres départements, Fabio Sirianni mène en parallèle des projets transversaux. Il est chargé de mettre en place des tableaux de bord qui permettent de monitorer les absences de courte ou de longue durée, les soldes de vacances ou encore de connaître les motivations des collaborateurs qui quittent l'HNE. "La situation s'est tendue depuis le vote du 12 février, estime-t-il. C'est plus dur de recruter des assistants et des chefs de clinique. Nous avons notamment enregistré plusieurs désistements. Pour les médecins-cadres, ce n'est pas le cas, du moins pour l'instant. On attend pour voir."