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Urgence climat : on attend ou on s’y met ?

Urgence climat : on attend ou on s’y met ?

26.04.2022

Par Sandra Jeanneret, directrice des soins

Le climat est une affaire individuelle ou collective ? .... Est-il trop tard pour faire quelque chose ?... Le climat, ce n’est pas moi c’est lui…

En mars dernier, le troisième et dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est sorti. Il tire le bilan des quantités de gaz à effet de serre déjà émises et donne des indications sur les émissions futures. Mais surtout, il fait des propositions pour améliorer la situation, qui devient préoccupante. Ces propositions s’adressent aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux élus politiques. Nous devrions toutes et tous suivre les recommandations des experts du climat. Car comme le souligne le rapport, « l’action coûtera moins cher que l’inaction » !

Aujourd’hui, 10% de la population mondiale produit entre 45 et 60 % des gaz à effet de serre. Dans son rapport, le GIEC démontre que si l’on continue sur cette voie, une des conséquences, parmi tant d’autres, sera l’augmentation du nombre de pandémies. En ce printemps 2022, nous sommes bien placés pour connaître les impacts d’une pandémie sur la santé et sur l’organisation de l’hôpital.

En 2020, le Covid-19 a entraîné un arrêt brutal des activités humaines durant 4 mois, démontrant au passage qu’un frein donné à notre mode de vie occidental est bénéfique pour la planète, pour la biodiversité et pour l’humain. Le RHNe, comme institution, ne reste pas inactif : plusieurs actions pour la durabilité ont été menées ces dernières années. Nous avons reçu l’an dernier le label « Protection volontaire du climat et efficacité énergétique », décerné par l’agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC). La commission développement durable va être relancée et des actions concrètes seront amenées rapidement, mais cela ne suffit pas !

L’objectif de cet édito n’est pas de donner des leçons:  ma conduite personnelle n’a en effet rien d’exemplaire. Mais de rappeler que les petits ruisseaux font les grandes rivières : nous avons chacun un rôle déterminant à jouer sur notre lieu de travail (mobilité, éclairage, produits recyclables, gaspillage, pollution numérique, mégots, masques au sol, etc).

Le RHNe emploie 2'500 collaborateurs. La somme de 2'500 personnes de bonne volonté avec de petites actions peut donner de grands résultats. Comme le dit Pierre Rabhi, « il appartient à chacun d’agir à son échelle, dans les petits gestes du quotidien, à faire sa part comme le colibri ».

Pour aller plus loin

Vous avez des suggestions, des propositions pour le climat… n’hésitez pas à les transmettre par mail à salome.bielser@rhne.ch