« L’histoire de la médecine, mon autre passion »

Date de publication : 28.10.2025


 

Le Dr Dino de Bari anime un cours ouvert à toutes et tous à l’Université populaire. 

Dino de Bari aime la variété. En musique, une de ses passions, mais aussi dans sa vie professionnelle. Depuis deux ans, le chef du service de radio-oncologie du site RHNe-La Chaux-de-Fonds donne des cours d’histoire de la médecine à l’Université populaire neuchâteloise (UPN). Pour toutes les personnes intéressées, les inscriptions se font sur le site internet de l’UPN, qui regroupe les activités des sections des Montagnes et du Littoral.

HCOM : Pourquoi cet engagement au sein de l’Université populaire ? 
Dino De Bari : J’avais envie de diversifier mes occupations, et de faire connaitre au grand public des sujets que je trouve passionnants et qui ne sont pas forcément connus par tout le monde. 

- Avez-vous étudié l’histoire de la médecine ? 
- Après des années à lire des bouquins sur le sujet, j’ai fait le pas : en 2023-2024, j’ai suivi un cours de perfectionnement diplômant de l’Université de Catanzaro. Et j’ai obtenu en juillet dernier un diplôme inter-universitaire des Universités de Lille et de Bourgogne Franche Comté. Je suis en train de chercher un sujet de doctorat en histoire de la médecine. Je pourrais commencer en 2026 à l’Université de Tours.   

- D’où vous vient le goût de cette discipline ? 
- A l’origine, grâce à mes grands-pères et à mon père. Ils m’ont donné la fibre : j’ai toujours été passionné par l’histoire, en particulier l’histoire moderne et contemporaine, que j’ai étudié à coté de mes études « officielles » de médecine. L’enseignement de l’histoire de la médecine me permet de réunir ces deux passions. 

- Quel est le profil des élèves de l’Université populaire ? 
- La plupart sont des adultes, souvent d’âge mûr. Ils participent par goût de la découverte de nouvelles choses. Ils sont donc très motivés et les échanges que j’ai avec eux sont très enrichissants.

- Comment avez-vous construit votre cours ? 
- La première année, j’ai construit mon cours sur une base chronologique, de l’ancienne Egypte au Haut Moyen Âge. Ça s’est bien passé, mais cela obligeait les participants à être présents à tous les cours. Cette année, j’ai changé mon fusil d’épaule. J’ai organisé mon cours par thématique : le cancer, le courage des premières fois, la peste, la médecine dans l’art… Cela permettra aux personnes intéressées de participer à un seul cours si les autres ne les intéressent pas. Comme l’année dernière, je donnerai une conférence sur Marie Curie. C’est une obligation pour moi : comme radio-oncologue, je la vénère ! J’en ferai une autre sur les médecins nazis. Ce sera le 27 janvier prochain, Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. C’est ma façon à moi de contribuer à ce devoir de mémoire, surtout dans cette période très compliquée au niveau international.