Grâce à l’association Fleur de Coton, le service de pédiatrie dispose d’un espace confortable pour accueillir les adolescents.

Canapés bleus, bibliothèque de BD et de livres de géographie et d’histoire, jeux de société, table et chaises colorées… on se croirait dans la salle de lecture d’une bibliothèque pour enfants. Et pourtant ce cocon douillet se trouve dans le service de pédiatrie de l’HNE sur le site de Pourtalès. Inauguré le 2 octobre, ce nouvel espace dédié aux adolescents hospitalisés a été pensé pour accueillir des patients plus tout à fait enfants mais pas encore tout à fait adultes, et répondre à leurs besoins spécifiques.

« Les retours sont très positifs ! », se réjouit Martine Gerhard, fondatrice de l’association Fleur de Coton qui a permis l’aménagement de cet espace. Active sur le site de Pourtalès depuis janvier 2018, cette association souhaite amener de la douceur et des moments d’évasion récréative aux enfants hospitalisés. Deux jours par semaine, des bénévoles sont présentes afin de donner de leur temps aux jeunes patients et les accompagner dans diverses activités : lecture, jeux, aide aux devoirs, etc.

« L’idée de départ était d’offrir une présence réconfortante pour les enfants, mais on s’est rendu compte que les adultes en profitent aussi », confient Florence, Béatrice et Chantal, toutes bénévoles au sein de l’association. « Les parents se confient beaucoup. En tant que bénévoles nous sommes des personnes neutres, mais nous sommes aussi toutes des mamans, alors nous avons une certaine sensibilité et comprenons ce qu’ils peuvent vivre. » L’association est également accueillie avec le sourire par le personnel soignant. « Nous faisons ce que les infirmières aimeraient faire, mais sans forcément avoir le temps nécessaire »

Depuis son installation, ce nouveau coin pour ados a été investi par toutes et tous, comme s’il avait toujours été là. « Les infirmières s’y reposent, les parents d’enfants en néonatologie y trouvent un peu de confort hors de la chambre de leur enfant. » Et les ados alors ? Ils se sont appropriés le lieu et y passent du temps, avec ou sans leurs parents. « Les commentaires sont très positifs », se réjouit Martine Gerhard. « On nous dit qu’on n’a jamais vu un tel endroit dans un hôpital, qu’on ne s’y croirait pas. Pour nous ce n’est que du bonheur ! ».