Près de 10 000 km à vélo pour aller travailler
Près de 10 000 km à vélo pour aller travailler
Durant le mois de juin, le RHNe a participé pour la deuxième fois à Bike to Work. Témoignages.
Le challenge Bike to Work vise à sensibiliser à l’importance de l’activité physique et au respect de l’environnement. Il s’achève le 30 juin après un mois intense pour les collaboratrices et collaborateurs de 2830 entreprises suisses qui se sont engagé·e·s à se rendre au travail à vélo le plus souvent possible durant cette période.
En tout, 72 personnes, regroupées au sein de 19 équipes, ont participé, sous les couleurs du Réseau hospitalier neuchâtelois. Le 24 juin, une semaine avant la fin du défi, nos collègues avaient déjà parcouru 9209 km. L’an dernier, pour la première participation du RHNe à Bike to Work, 76 collaboratrices et collaborateurs avaient totalisé 12 583 km en quatre semaines.
Les personnes qui effectuent au moins 50% de leurs trajets à vélo pour se rendre au travail participent automatiquement au tirage au sort de prix d’une valeur totale de plus de CHF 120 000.- (vélos électriques, séjours bien-être, bons d’achat,…).
Dans le peloton de tête des collaboratrices et collaborateurs du RHNe, on trouvait en première position au 24 juin, Vito Radice, chef d’unité au service technique et responsable maintenance CVSE, biomédicale et facilities sud, qui avait parcouru à lui seul 616 km en trois semaines ! Son équipe, baptisée Hoptech et composée de Giovanni Mostarda, Fabrice Senn et Marc Geinoz, se classait, elle, deuxième derrière l’équipe d’anesthésie, Badoo Sport, formée par Nicolas Barthel, Bruno Lapeyre, Pierre-Alain Ory et David Chevènement.
Médaillé d’or provisoire, Vito Radice a terminé le challenge le 24 juin, une semaine avant la clôture pour cause de vacances. « Ce qui m’a motivé à prendre part à Bike to Work en 2021 et en 2022, c’est le fait de contribuer à moins polluer notre planète et surtout d’être une sorte d’exemple à suivre pour mes enfants ou mes proches, confie-t-il. Ce que je retiens de l’expérience, c’est que tout est possible si on se donne les moyens et le temps de le faire, avec comme résultat un sentiment de fierté. »
Depuis le début du challenge, Vito Radice a effectué l’entier de ses déplacements professionnels à la force de ses mollets (vélo de route sans assistance électrique), malgré le fort vent toujours présent en remontant chez lui et les pluies de fin juin. « Je continuerai à me rendre au travail à vélo, mais je vais réduire la fréquence à une à deux fois par semaine, en tenant compte des conditions météo. »
À titre individuel, Arlette Schneider, secrétaire de consultation en orthopédie-traumatologie, occupait la deuxième place du podium le 24 juin, avec 518 km avalés à vélo en trois semaines. « Je suis passionnée de vélo depuis toujours, explique-t-elle. En avril, par souci écologique et économique, j’ai pris la décision de faire tous mes déplacements à vélo ou en train lors de grosses tempêtes. J’ai parlé de ce défi personnel à des collègues de la médecine du travail et elles m’ont proposé d’intégrer leur équipe de Bike to Work. C’était la première fois que je participais. »
Domiciliée à 19 km de Pourtalès, Arlette Schneider a effectué chaque jour le trajet, en plus de la pratique du vélo durant son temps libre, sur son vélo de route ou son vélo avec assistance électrique. « Le parcours pour me rendre au travail est plat, je longe le lac. Je continuerai à venir à vélo au travail après la fin de Bike to Work. J’ai adoré ce défi. Je me sens très bien après ces trajets qui m’enlèvent tout le stress de la journée. Cela me procure un sentiment de liberté de pratiquer un sport simple au milieu de la nature, ceci d’autant plus que j’ai la chance de le faire dans une région magnifique. »
Bike to Work a laissé de nombreux bons souvenirs aux participant·e·s, comme en témoigne Nicolas Barthel, infirmier en anesthésiologie à Pourtalès, déjà inscrit en 2021 : « Ce challenge a créé une émulsion avec les collègues du bloc opératoire et motivé les copains même lorsque les conditions météo n’étaient pas forcément optimales pour faire du vélo. Avant le challenge, je me rendais déjà au travail à vélo depuis que j’avais fait l’acquisition d’un e-bike 45km/h pour substituer le plus possible mes déplacements en voiture. Avant cela, je venais une vingtaine de fois par an à vélo, principalement à la belle saison. Mais depuis l’achat du e-bike, je me suis équipé en habits techniques et pneus d’hiver cloutés. Ma fréquence de trajets a alors augmenté pour atteindre presque 100%. J’habite à 1300m d’altitude et l’hiver dernier, je n’ai dû renoncer que 3 fois. L’achat d’un e-bike a fondamentalement changé ma vie. Je me sens mieux physiquement, je suis ravi de pouvoir diminuer mon impact carbone ainsi que la pollution sonore. L’économie financière est également sensible et le plaisir que j’y trouve annule totalement les inconvénients liés à la météo. »