Le développement durable en ligne de mire
Le développement durable en ligne de mire
Par Jérôme Kubler, directeur du département logistique
Les évènements météorologiques extrêmes observés autour de la planète durant l’été permettent de ressentir les conséquences du changement climatique de façon concrète dans notre vie de tous les jours.
Dans sa définition, le développement durable vise à répondre à nos besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Un des principes implicites de cette approche est une consommation d’énergie contrôlée, raisonnée et efficace dans lequel RHNe est actif depuis près de 15 ans.
Dès 2006, notre institution s’est engagée à améliorer son efficacité énergétique au travers du programme cantonal « gros consommateurs » dans un premier temps, puis au travers d’une convention d’objectifs auprès de l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) dans le cadre de laquelle nous avons obtenu le label « Protection volontaire du climat et efficacité énergétique » pour l’atteinte de nos objectifs en 2020.
Les mesures qui permettent de les concrétiser concernent principalement des améliorations des infrastructures techniques de nos bâtiments, tant sur le plan des technologies de régulation, de récupération ou de production de chaleur et de froid, qu’au niveau de l’installations d’équipements ou de sources lumineuses plus économes en énergie ou encore de l’amélioration de l’isolation thermique de l’enveloppe des bâtiments.
L’autre volet du développement durable passe par une consommation responsable des ressources au travers de l’ensemble de nos achats, de nos processus d’exploitation, du recyclage et de l’élimination de nos déchets. Cet aspect avait commencé à être traité dans le cadre du projet Management durable RHNe lancé au début 2019, coupé dans son élan par la pandémie de Covid-19.
Ce projet va être relancé en 2021, partie constitutive de la démarche Durabilité de RHNe en parallèle d’une évaluation de notre empreinte carbone. Cette démarche permettra de fixer les objectifs de notre stratégie environnementale, puis d’en mesurer l’avancement par la mise en place d’un rapport social et environnemental (RSE) pour rendre compte des actions prises à l’égard des patients, des collaborateurs, de la société et de l’environnement.
A l’instar de tout mouvement socio-économique d’envergure, investir pour le développement durable requiert la participation de toute la communauté. Dès lors, au-delà de la stratégie institutionnelle en la matière et de la méthodologie pour la concrétiser, il appartient aussi à chaque collaboratrice et à chaque collaborateur de se poser la question comment, à son niveau, l’appréhender et s’y inscrire.